Hip Hip Hip Hourra, du nouveau pour OAKMOON
Oh ivresse des projets qui se réalisent ! Tu te glisses dans mes humeurs au quotidien, tu répands au sein de mes neurones une onde vivace qui s’enlace et se prélasse dans la jungle de mes synapses épanouies ! Mon esprit est bercé d’excitation, car une vague de nouvelles choses fertilise enfin le champ de mes ambitions.

Pourquoi un atelier DIY sur le thème de la cartouche d’encre
Sapristi, en France les cartouches usagées représentent 60 000 tonnes de déchets polluants contenants des composants très toxiques pour l’environnement. À la fête des écornifleurs, on y retrouve : l’aluminium, le plastique non-biodégradable, l’oxyde de fer, les résidus d’encre. Cette bande de scélérats s’étale joyeusement sur notre laxisme de novices mal informés. Cerise sur le gâteau , nos petites fioles que je regarde à la loupe de traviole, nos cartouches donc, sont fabriquées avec une sorte de polymère* traité qui peut mettre plus de 1000 ans à se décomposer. Le cadeau de la fête se transmet donc pour 33 générations de notre descendance ! Youpi tralala !
Agissons pour que les choses évoluent positivement
Devant cette prise de conscience, j’ai regardé au fond du led vert intense de mon imprimante pour y trouver un peu de réconfort, navrée de constater qu’elle s’en tamponnait carrément le rouleau ! Comme un cornichon diplômée qui n’y connaît que fifre, j’ai alors relevé le capot de cette bougresse de bois sans soif pour comprendre sa logique. Bien que ma consommation n’ait pas radicalement changé, comment était-il possible que ce CANON de vampire puisse s’enfilait des litres d’encre et engloutir par la même, des centaines d’euros par an. En réalité, il s’avère que les trafiquants de jus de pétrole, ont seulement réduit la quantité d’encres présente dans une cartouche actuelle, parfois 4 fois inférieure à celles vendues dans les années 2000, mais sans réduire le coût de celles-ci, malins les vilains, si bien qu’aujourd’hui, un litre d’encre est estimé à plus de 3 800 € !
Alors, sachant que la planète s’encrasse et que mon portefeuille lui s’allège, j’ai décidé d’apprendre à remplir mes cartouches d’encre, non pas sans accident je l’avoue, mais aujourd’hui, ma technique de pirate bidouilleuse est suffisamment au point pour que je puisse la partager avec vous !
En plus, si nous décidions ensemble de réutiliser nos cartouches d’encre au moins 1 fois, nous pourrions diminuer de 50 % les déchets liés aux consommables d’impression !
Alors, à vos cartouches !

Déroulement de l’atelier DIY
L’atelier coûte 10 € / personne et aura lieu le 9 juillet de 16h30 à 18h00 au sein de la REcyclerie, une ferme urbaine magnifique située au 83 boulevard Ornano 75018 Paris. La réservation est obligatoire.
Je vous fournirais tout le matériel nécessaire pour l’atelier ( Les encres, les pinceaux, les gants et l’illustration… )
Attention : pour cet atelier, il faut porter l’une de vos cartouches CANON PGI-520 ou PGI-525 ou PGI-550 ou PGI-555 ou CLI-521 ou CLI-526 ou CLI-551 ou CLI-571.
Au bout d’ 1h30 d’atelier DIY, vous serez devenus de véritables bidouilleurs créatifs capables de recharger vos cartouches ! À vous, les impressions à moindre coût ! Et si comme moi, vous n’aimez pas le gâchis, vous utiliserez le surplus des encres utilisées lors de la recharge, pour colorier l’illustration “Jungle spirit ” ! Vous pourrez ainsi l’encadrer et l’accrocher chez vous au sein de votre Sweet home !
Nombre de places limité ! Réservation obligatoire
J’espère que ce genre d’atelier vous plaira et que j’aurai la chance de vous rencontrer, en attendant, je vous souhaite une très bonne semaine.
*polymères : constituent une classe de matériaux
Sources :
- Consommation mondiale de cartouches d’encre : www.planetoscope.com
- Recyclage des cartouches : www.encyclo-ecolo.com
Illustration « Jungle Spirit ». Graphismes. Photos. Textes : Alicia Ribis
Tous droits réservés