Je laisse derrière moi, ma stratégie devenue inadéquate, mon inconfort oral et mon pusillanime* buccal. Désormais, je préfère me rouler dans un sourire gêné que de garder toutes mes remarques sensées et insensées dans ma caboche aux contours azimutés! Les mots que j’utilise parfois à l’oral sortent tout tordus, au mauvais endroit, et même parfois pas dans le bon sens. Je ne finis pas toujours mes phrases parce que les idées qu’elles transportent ne sont pas complètement moulées dans mon esprit, et que le résultat de tout de ce bazar, née une conversation incroyablement absurde!
Je dis tant pis, tant pis, tant pis, dans l’espoir de voir naitre un possible tant mieux!
Je commence à m’essayer au contact des autres et finalement sans doute suis-je bien entourée car leur regard est d’une belle bienveillance et ça me fait les aimer au point qu’ils ne doivent même pas s’en douter! Je sens que toutes les personnes que je croise ne sont pas sur ma route par hasard et que de nos échanges, nous nous apprenons mutuellement. J’aime me conjuguer aux temps imparfaits des gens que je rencontre et quand je le sens, je me permets d’user des mots, pour qu’ils fondent lettres après lettres dans leur être.
Alors chère timidité, merci de m’avoir fait grandir à l’intérieur, à présent il est grand temps que je mélange mes sensibilités aux couleurs du monde!
Ce texte est la suite de la première partie ☞ 1/2 ▲ Chère timidité Si jamais vous ressentez l’envie de parler de votre rapport aux autres, je vous invite à écrire un petit commentaire, toutes nos expériences sont riches!
☞ *pusillanime: Qui manque de courage, de caractère, qui fuit les responsabilités… (définition issue de wiktionary)
Création et réalisation du design de la carapace de timidité . Gifs . Textes : Alicia Ribis
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